3e défaite de suite lors du 3e match de la saison

Tout a déjà été dit, je ne réécrirai pas le même texte encore une fois.

Le CF n’a pas mal joué, mais à commencer des matchs avec autant de pièces manquantes, c’est difficile d’aller chercher la victoire.

Ce n’est pas un problème d’effort, mais Montréal méritait-il la victoire? Les joueurs peut-être, l’organisation moins…

Pas encore de but, faut-il blâmer l’attaque? Pas vraiment; des attaquants il faut les alimenter… Certains diront que l’on manque de finition, mais la construction était boiteuse, alors que la défense de Nashville était en plein contrôle, une équipe mieux alimentée au niveau talent n’attendait que les erreurs des Montréalais pour s’inscrire au pointage.

Sport professionnel : pour une meilleure intervention de l’État

Avec la possible arrivée de la coupe du monde de soccer et du retour des Expos lors des prochaines années, on parle de plus en plus de l’intervention des différents ordres des gouvernements (municipal, provincial, fédéral) dans les projets de développements des infrastructures sportives. Les semaines qui ont suivi l’élection de Valérie Plante à la Mairie de Montréal, ont amené à une angoisse des milieux d’affaires et sportifs, face au supposé désintérêt de l’administration montréalaise quant à la construction d’un nouveau stade de baseball à Griffintown.

Si le projet semble emballant, beaucoup de citoyens ont encore en mémoire le fiasco financier de la construction du stade olympique, tombeau pharaonique des dernières années des Expos dans la Métropole. De plus, une autre dépense de plusieurs millions de dollars pour le Centre Vidéotron, un cadeau gouvernemental pour une compagnie privée incapable de ramener les Nordiques dans la Capitale, a laissé un goût amer à certains, qui ne veulent pas revoir une infrastructure vide, vouée à des équipes juniors ou des spectacles de musiques métal.

Au niveau gouvernemental, par contre, plusieurs autres avenues sont possibles au-delà de la construction de stades et des congés de taxes.  L’État n’est pas obligé de donner des aides financières aux équipes, il peut aussi en donner aux joueurs. Il pourrait aider au recrutement de certains éléments en établissant un régime fiscal spécifiquement aux joueurs professionnels, selon une moyenne des taux d’imposition des différents états ou provinces de l’Amérique du Nord. Cet avantage fiscal pourrait être offert en échange de participation civile à des projets de sensibilisation ou d’actions communautaires, qu’on le veuille ou non, ces professionnels sont souvent des modèles plus importants que les politiciens ou artistes.

On peut aussi aider les équipes à faire face à la dévaluation du dollar canadien, afin de pouvoir compétitionner  plus équitablement face aux marchés américains, car leurs dépenses se font souvent en dollars américains, tandis que leurs revenus le sont en dollars canadiens. Un fiscaliste pourrait trouver une solution mieux que moi à ce sujet, mais c’est un aspect que l’on ne peut mettre de côté pour l’établissement d’une franchise viable au Québec.

En échange de ces aides financières, les équipes pourraient également laisser des billets à des prix modiques ou abordables… Si l’État doit intervenir directement, cela devrait être avant tout pour assurer une accessibilité aux sports, autant dans l’arène que dans les estrades. Le sport doit être pour tout le monde, car avoir un accès limité aux activités sportives durant l’enfance amène non seulement des problèmes de santé, mais aussi d’estime de soi, en faisant en sorte que les rêves de « de la ligue nationale» ne sont désormais possible qu’aux mieux nantis.

Les municipalités aiment construire des arénas et des centres aquatiques pour faire plaisir à leurs amis entrepreneurs ou ingénieurs, mais le sport c’est plus que du béton.  Le sport c’est avant tout des êtres humains, qui veulent participer pou encourager, qui veulent construire quelque chose pour eux-mêmes, mais également pour leur collectivité.

Le gouvernement doit voir les équipes professionnelles comme une chaîne faisant partie de la structure de développement sportif national et les intégrer au sein de leurs politiques publiques. Il ne s’agit pas ici que de divertissement.

Une équipe «nationale» demande un programme national, il faut donc offrir des opportunités à des talents locaux. Cela serait possible si on avait une véritable équipe nationale pour souvenir le développement des athlètes, mais le Québec doit pour l’instant être subordonné à des fédérations nationales ayant des intérêts pouvant diverger des nôtres. Les équipes professionnelles viennent ainsi combler un manque, elles permettre d’apporter une fierté collective, une fierté que l’on partager qu’avec sa communauté… une communauté qui nous définit mieux, celle qui nous appartient vraiment.

Faire fi du financement public dans l’établissement d’une franchise sportive privée est quasi impossible à concevoir. Ces équipes comprennent trop d’éléments collectifs pour être vues comme une simple propriété d’un millionnaire excentrique ou d’un consortium milliardaire. L’État doit prendre une place dans ce type de projet, en fait, il doit prendre toute la place liée à la sphère publique.  Et celle-ci est principalement liée au développement et au renforcement des différentes structures sportives.

Il faudra comprendre aussi que pour avoir des résultats intéressants pour nos équipes professionnelles, que ce soit au niveau des victoires que des revenus, nous devons former de meilleurs athlètes au sein des différentes disciplines sportives. Non seulement pour fournir des joueurs locaux, mais aussi intéresser plus de gens à ces sports.  Voilà ici, je crois, la plus importante intervention qu’un État peut donner à une équipe professionnelle.

Il faudra produire les meilleurs joueurs en Amérique du Nord, afin d’offrir les meilleures opportunités aux garçons et aux filles qui pratiquent ces sports. Les avantages de tels projets sont nombreux, aide à la lutte au décrochage scolaire, développement d’une expertise au niveau national et une meilleure santé de la population dans son ensemble qui a un plus grand accès à l’activité physique. De plus l’aménagement d’infrastructures sportives pour la collectivité peut servir à revitaliser des secteurs en difficulté, en plus de rassembler les communautés autour d’une équipe. Apprendre à aimer une équipe n’est-il pas un bon moyen d’apprendre à nous aimer nous-mêmes, en tant que groupe?

Cela pourra paraître utopiste, mais l’excellence ne naît pas d’elle-même. Et pour faire comprendre à la population que les victoires sont à portée de main, que rien n’est impossible dans notre coin de pays, il faut bien commencer par gagner quelque part. Le sport ce n’est pas  qu’une business, c’est une fabrique de significations dans un monde en quête de repères, c’est aussi le chantier d’une fierté collective qui se perd alors que les barrières tombent, c’est le dernier cri de ralliement des dernières véritables batailles, c’est un des derniers bastions de nos vies quasi virtuelles où l’humain est la mesure de toute chose. Il est temps, je crois, de se le rapproprier.


Politiques publiques proposées dans cet article

  1. Régime fiscal distinct pour les joueurs professionnels
  2. Aide concernant la dévaluation du dollars canadien
  3. Programme de développement nationaux intégrant les équipes professionnelles

Gauchisssport change de nom…

Bonjour Groupe,

Gauchisssport change de nom, on le reconnaitra dorénavant sous le nom de « Dieu… et Réjean Tremblay ».

Mais pourquoi dites-vous ?

Voyez-vous le projet original s’est peu à peu transformé… et la portion gauchisss de moi-même à vite laissée toute la place à mon amour indéfectible pour le DRAMA Sportif. Et qui dit DRAMA sportif dit Réjean Tremblay ! 😀

C’est un flash un peu nono qui m’est apparu hier, en maugréant en voyant la liste des blessés de mon Bleu-Blanc-Noir chéri qui s’allongeait encore plus… Je me questionnais sur l’éventualité  de la fin de cette hécatombe, en relativisant « mais qui bien peu prévoir l’avenir de l’Impact mis à part Dieu… et Réjean Tremblay, bien sûr !

Car pourquoi regardons-nous du sport ? Pourquoi perdons-nous toutes ses heures précieuses de notre vie ? Mais pour voir l’improbable, l’impossible se réaliser… pour votre des héros nantirent sous nos yeux, des pêcheurs se repentir, des victimes être vengées et des menaces anéanties ! Qu’est-ce que le sport, sinon le plus grand Roman populaire de tous les temps?

Et qui dit divertissement populaire dit Réjean Tremblay, bien sûr ! Y a-t-il vraiment une différence entre une saison de Hockey et une de Lance et Compte ? Ne vivons pas les mêmes émotions, ne voulons-nous pas que nos héros réussissent, surtout face à l’adversité ? Ne nous désespérons pas devant les choix narratifs douteux de notre Réjean National aussi bien que des choix tactiques de Michel Therrien derrière le banc de nos Canadiens ?

Dans la grande comédie dramatique que sont nos vies, souvent trop mornes et ternes, le Sport c’est notre Roman d’Aventures à 10 sous.  On le sait que c’est niaiseux, que c’est vulgaire, mais on ne peut s’en passer…

Ma Tuque Magique des Jets de New York…

Et oui, je suis l’heureux propriétaire d’une tuque laide des Jets de New York qui m’a coûté le faramineux prix de… 6,00 $.  Pourquoi, j’ai une Tuque laide des Jets de New York à 6 $, et bien c’était l’item le moins cher que je pouvais prendre pour avoir un livraison gratuite, alors que je commandais une belle casquette des Expos.

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Alors ma Tuque traîne dans mon appartement où plein de choses traînent et alors que j’allume ma nouvelle TV, je redécouvre le Football de la NFL le dimanche après-midi…  les Jets jouent contre les Giants et ils s’en vont en prolongation ! Alors, je rigole et je mets ma tuque pour encourager les Jets (même si je prenais pour les Giants dans leurs 2 victoires au Superbowl contre Satan les Patriots)…  les Jets font un placement… mais les Giants répliquent, s’approchent  de la zone des buts pour tenter un à leur tour… Et là, je me dis : « les Giants ne réussiront pas, car ma Tuque magique va les en empêcher »… vous savez quoi ? Le botteur a manqué son placement de genre 11 verges, un miracle, je vous dis ! Tout ça grâce à ma tuque magique (et oui !).

Comme on est dimanche, un autre match suit, Les Patriots affrontent les Eagles qui supposément n’ont aucune chance… alors je me dis « je garde la tuque, car… Fuck les Patriots ! Go Jets ! »… vous savez quoi ? Les Eagles ont bitchslappé Tom Brady et sa bande 5035-28 ! Les Banwagonners de supposés fans des Pats vont me dire : « ben là, l’gros Gronk y’était blessé »… Non je vous dis, la tuque… la tuque magique des Jets a fait a son oeuvre !

La saison de Jets a viré de bord depuis que je suis propriétaire de cette tuque… Mais bon, je ne suis pas la NFL très intensément…c’est plutôt un bruit de fond de mes dimanches après-midi, alors que je révise du  Spinoza pour me détendre… Sauf que, dimanche passé c’était différent… J’ouvre la télé et là… les Jets affrontent les Patriots ! Oh Shit, je me dis ! Vous pouvez croire que j’ai enfoncé ma Tuque solide sur ma caboche… Ça allait bien pour les Jets, mais devant de tels disciples du côté obscur de la force, je me devais d’invoquer des esprits si puissants que même les maléfiques subterfuges de Bill Bellichik ne pourraient faire effet… C’est alors que je me suis mis à écouter non-stop Enter the Wu-Tang – The 36 chambers…  Ze Album !  Les Pats n’y pouvaient rien… euh..rien… sauf vers la fin du match où ils ont fait une remontée pour créer l’égalité, mais c’était à cause que je suis allé voir le nouveau matériel du mythique groupe de Rap, l’univers ne voulait entendre que les vieux succès…

Je vous jure que résonnais dans mes oreilles « Wu-Tang Clan ain’t notin’ to Fuck wit… » lorsque les Patriots se sont fourvoyés alors du tirage au sort et ont dû botter le ballon aux Jets qui n’en demandait pas tant… La Tuque magique amplifiée par le pouvoir de Wu-Tang embrouillant l’esprit des joueurs de la Nouvelle-Angleterre. Ensuite, 4 jeux faciles, touchés des Jets, victoire de 26-20 !

La Foi du Partisan

Vous savez, il y a des clubs dont on ne choisit pas de devenir des partisans, ce sont eux qui nous choisissent. Durant toutes ces années, je n’ai jamais eux de clubs dans la NFL, j’ai butiné d’un club à l’autre sans trop de ferveur… Je prenais même pour les Pats, au début, avant que j’apprenne que ce sont tous de sales tricheurs.

Je crois que le destin m’a amené au Jets. Ouf !  Que de rêves brisés et de moment de douleurs à l’horizon.  Car les Jets ne sont pas comme les Jaguars, où ont s’attend à ce qu’ils perdent lamentablement… où comme les Chiefs ou les Panthers qui finissent par avoir des regains de vie pour redonner espoir à leurs fans.  Les Jets sont abonnés au « moyen-mauvais »… à la mince lueur d’espoir, ils finissent par décevoir… Et personne ne croient en eux, c’est en quelque sorte le running gag de la NFL… Prendre pour les Jets, c’est avoir Foi en l’impossible.

Mais les Jets ont déjà réussi l’impossible et ce sont même eux qui ont changé l’Histoire de la NFL à tout jamais.  Car voyez-vous apparent le football professionnel aux États-Unis comprenait deux ligues la NFL, digne monument à la tradition qui jouait à la télévision en noir et blanc, face à  la jeune et fougueuse AFL qui elle était en couleurs… La NFL c’était la ligue des vieux et des joueurs robustes qui faisait des courses de 5 verges dans la boue; la AFL était plutôt la ligue avec pleins de joueurs noirs faisaient des passes de 45 verges, des jeux truqués et des retours de bottés de 102 verges.  Pour départager les deux ligues (et faire en même temps un gros paquet d’Argent) ont avait créé le Superbowl où devait s’affronter les champions des deux ligues.  Tous les experts voyaient en la AFL un ligue inférieure, et les des 2 premiers Superbowl leurs avaient donné raison.  Tous prévoyaient également un résultat similaire lors du Superbowl III où devaient s’affronter les puissants Colts de Baltimore aux Jets de New York.  Pour vous dire, on s’attendait tellement à ce que les Colts gagnent que les preneurs aux livres avaient mis les Colts gagnant par 18 points ! Frustrés de se voir ainsi négligé par tout le monde, le quart des Jets, Joe Namath, a garanti la victoire de son équipe trois jours avant le match…

Les Jets ont remporté le Superbowl III 16-7, le seul qu’ils aient jamais gagné. Les deux ligues fusionneront deux ans plus tard, maintenant que tous sont convaincus de la parité entre celles-ci. Grâce à cette victoire des Jets, la tradition du Superbowl est enclenchée… Un seul Superbowl, rien que cela, mais ce fut le plus important, celui dont tout le monde parle et dont on parlera encore dans 100 ans…

 

La pub « tone deaf » de la ville de Montréal

Le premier billet de ce magnifiant blogue se devaient d’être une belle allégorie sur une équipe en reconstruction au sujet de la supposée entente entre les fonctionnaires et le gouvernement libéral, mais je suis tombé là-dessus en fin d’après-midi :

[ajout] Finalement, la pub en question a été enlevé le 18 décembre (un jour après la controverse) http://www.ledevoir.com/politique/montreal/458382/montreal-retire-une-pub-controversee

C’est non seulement une publicité de la ville de Montréal, mais elle porte sur la Charte des Droits et Responsabilités des citoyens !  Une Charte qui  supposément, protège les pauvres, les immigrants et des marginaux contre les actions de la majorité…. disons que ce joyeux 30 secondes démontre tout le contraire !

Y’a quelqu’un à la ville de Montréal qui ne connaît vraiment pas ses jeunes, depuis des années le soccer est le sport le plus populaire chez les jeunes non seulement dans la métropole, mais également dans tout le Québec.   Savent-ils au moins que le mot-clic #IMFC (Impact Montréal Football Club) est celui qui est le plus populaire sur twitter au Québec et que l’Impact est immensément populaire chez les jeunes… Considérer le soccer comme un « facteur d’exclusion » c’est être déconnecté de la réalité.

De plus, Montréal la Ville multiculturelle par excellence, dans un climat de suspicion et xénophobie latente dans la société québécoise, c’est quoi le but de mettre un pauvre petit immigrant piteux devoir prendre les habitudes d’une bande de « de souche » pour pouvoir pleinement s’intégrer…Comme si en 2015 le soccer est encore le sport des « étranges » et le hockey un sport du terroir !  Je sais qu’il n’y a pas de glace extérieure en fonction à ce moment, mais il n’est pas rare d’y voir les « blancs » en minorité sur pas mal d’entre elles… (faut bien que les jeunes s’occupent avant que la saison de soccer recommence).

Le pire est que ce genre de publicité est censée avoir une facture institutionnelle, c’est-à-dire beige, sans saveur et qui n’attire pas la controverse… et c’est ça pour eux un clip rassembleur qui va faire sourire tous les Montréalais… Ce qui est triste dans tout ça, c’est qu’il y a des décideurs à la ville de Montréal qui connaissent mal ceux qui y habitent et qui pensent sûrement en Jambon.